Soeurs de Sainte-Croix

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Témoignage de S. Rachel Lavoie

RachelQu’est-ce qui m’a attirée à Sainte-Croix?

J’ignore le moment précis de mon premier appel de Jésus, mais, en regardant ma vie, je constate avoir reçu plusieurs appels.
D’abord, durant mes années d’étude à l’école de ma paroisse, les visites annuelles des Sœurs  Missionnaires de l’Immaculé Conception m’intéressent vivement mais me posent aussi question, c’est l’éveil de ma vocation religieuse.... Et je pense…
Puis pendant mes quatre années au Pensionnat Notre-Dame des Anges à Saint-Laurent, mon horizon missionnaire s’agrandit. Je me souviens en particulier des entretiens enthousiastes des géants missionnaires du Grand Nord du Canada et leur appel pour que des femmes religieuses viennent les épauler, me laisse perplexe…dois-je aller avec eux? Et je songe…
Puis viennent les visites des Pères de Sainte-Croix du Bengale (Bangladesh actuel) qui racontent avec verbe la misère et la pauvreté qui règnent dans ce pays. Oui Mgr Le Pailleur, les Pères Boulay et Clément parlent avec enthousiasme de leur vaste champ d’apostolat et leur vif désir de recevoir des Sœurs de Sainte-Croix pour leur prêter mains-fortes… Et je songe…

C’est aussi pendant mes années de pensionnat que j’ai été témoin de départs de Sœurs de Sainte-Croix pour le Bengale. Le premier départ en septembre 1928 me marque profondément. J’assiste aux nombreuses causeries des sœurs et leur aide à faire certains préparatifs. Je suis d’autant plus intéressée que deux d’entre elle sont originaires, comme moi, d’un beau petit coin de la Nouvelle Angleterre. C’est à la cérémonie du départ de ce premier groupe que j’ai dit au Seigneur : « Me voici Seigneur pour le Bengale si tu le veux. » Premier appel!

Au mois d’août 1933, à l’âge de 18 ans, je frappe à la porte des Sœurs de Sainte-Croix à Saint-Laurent. Le noviciat terminé, je prononce mes premiers vœux le 15 août 1935. Trois mois plus tard je reçois un mandat de me rendre en Ontario. J’avoue avoir eu un petit choc : « laisser les Etats-Unis, quitter pour de bon mes parents âgés et une famille aimée. » Je me ressaisie avec le temps, puis un jour je dis au Seigneur : « Mon Bengale sera l’Ontario. Je dis oui. » N’était-ce pas un autre appel?
Et j’y trouve des parents qui souhaitent une éducation religieuse et française pour leurs enfants. Je travaille avec ardeur pour l’implantation des écoles françaises dans le sud-est de l’Ontario pendant trente-neuf ans.
À ma retraite, je reçois un autre appel. Celui de secrétaire provinciale pour ma province religieuse. Je fais ce travail au-delà d’une vingtaine d’années lorsqu’un jour je suis terrassée par la maladie. C’est à ce moment que j’ai quitté l’Ontario français pour venir à l’infirmerie du Pavillon Saint-Joseph à Montréal. Appel d’un genre différent...

RachelEn terminant je vous confie une nouvelle. Le 13 avril prochain je célébrerai un Jubilé de Gloire, c’est-à-dire 75 années de vie religieuse. Merci de chanter le Magnificat avec moi.
Je termine en répétant :
« Que tes œ uvre s so nt bel l e s
Que tes œuvres sont grandes   
Seigneur, tu me combles de joie!

S. Rachel Lavoie, c.s.c.

 

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