Ouverture officielle de l’enquête diocésaine en vue de la béatification du Frère Flavien Laplante, c.s.c

Le 13 février 2009 se tenait l’ouverture officielle de l'enquête diocésaine en vue de la béatification du frère Flavien Laplante, c.s.c., Mgr Patrick D'Rozario, évêque de Chittagong présidait la session d’ouverture lors du grand pèlerinage national annuel à Mariam Ashram, Diang, Bangladesh.

À cette occasion, S. Agathe Drouin a donné une causerie sur la vie du Frère Flavien, aux sœurs de Pavillon Saint-Joseph.

Bonjour à chacune,

Il me fait plaisir cet après-midi de venir vous parler du Frère Flavien. Il est né le 27 juillet 1917 à Saint-Louis de Bonsecours, aujourd’hui Richelieu. Il était le 7e d’une famille de 9 enfants. Après une enfance et adolescence où il a aidé son père sur la ferme tout en étudiant à l’école du village, il est allé au juvénat des frères de Sainte-Croix où il a poursuivi ses études grâce à son oncle le frère Conrad. À cette époque, il laisse le souvenir d’un gars fervent, d’un élève intelligent, plein de talents, d’un jeune religieux d’une grande piété, d’un dévouement extraordinaire et d’un très bon organisateur de jeux.

Puis il y a eu l’appel pour la vie missionnaire. Il est parti pour le Bengale en 1932. Après avoir appris la langue du pays, il a occupé tour à tour les fonctions de professeur, de directeur d’école et d’éducateur hors pair.

Il a été un missionnaire zélé et il avait trois grands rêves : faire étudier les enfants des pêcheurs, établir un lieu de pèlerinage et bâtir un sanctuaire à la Vierge, lieu de repos, de paix et de méditation et y finir ses jours…

Les pauvres, les enfants malades, les démunis, les sans logis ont toujours été sa préoccupation première. Il a été la « manifestation de la tendresse du Seigneur » sur les traces duquel il a toujours voulu marcher.

Il a été le grand apôtre des pêcheurs. Il se sent appelé à se dévouer à le régénération de cette pauvre classe de pêcheurs. Il a la conviction profonde que sans éducation, les enfants des pêcheurs n’ont aucun futur. Il s’engage donc à faire bâtir une école pour ces enfants. Et c’est à cet endroit qu’il construit un ashram dédié à la Vierge et où dans la prière et la contemplation, il passera le reste de ses jours.

Je m’arrête ici même si beaucoup reste à révéler de ce Flavien, membre de notre belle famille Sainte-Croix. Que sa cause introduite à Rome dévoile toute l’action du Seigneur en ce missionnaire de foi profonde!